La Confédération Africaine de Football (CAF) ne fait pas dans la demi-mesure dans cette CAN 2023. Avant le match entre l’Algérie et l’Angola ce lundi, elle dit non à Djamel Belmadi, le sélectionneur des Fennecs qui partage une grande proximité avec le stade de Bouaké qui accueillera les matchs du groupe D.
La tension monte entre la Confédération africaine de football et l’Algérie, à la veille du premier match des Fennecs à la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023). Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, s’est vu interdire l’accès au Stade de la Paix, à Bouaké, où se déroulera la rencontre face à l’Angola, ce lundi 15 janvier. Si la CAF a ses raisons en refusant à l’Algérien de mettre pied au stade, l’Algérie voit cette mesure comme une nouvelle attaque.
Un coup de pression de la CAF
D’après les informations du média algérien Dzballon, la décision de la CAF vient de tomber. A en croire le média, l’instance présidée par le Sud-Africain Patrice Motsepe avertit clairement que Djamel Belmadi n’a pas le droit de visiter le stade sans son autorisation préalable. Alors que le technicien des Fennecs voulait sans doute inspecter l’enceinte sportive de Bouaké qui accueillera le premier match de son équipe contre les Palancas Negras d’Angola ce lundi à 20h TU, l’information de la CAF dérange.
Le quotidien Al Arabi Al Jadeed basé en Angleterre, qui a envoyé des correspondants à Bouaké, où se déroulent les matchs du groupe D de la CAN 2023, révèle que le sélectionneur national de l’Algérie, Djamel Belmadi, profite juste de la proximité entre son lieu d’hébergement et le Stade de la Paix, qui accueille les matchs de son équipe, pour effectuer des visites d’inspection régulières. Ce comportement semble irriter les responsables de l’Instance, l’organisme qui gère la compétition. Ceux-ci exigent donc maintenant que Belmadi sollicite une autorisation préalable à chaque fois qu’il souhaite se rendre au Stade de la Paix.
La proximité qui dérange
Pour rappel, l’hôtel où logent les Verts d’Algérie n’est qu’à 15 mètres, soit en face du stade. En effet, alors que les organisateurs de la CAN 2024 logent l’ensemble des équipes dans la cité CAN, spécialement construite pour l’évènement, l’Algérie et certains pays ont rejeté ces logements. Après avoir dit non à ces complexes résidentiels, la Fédération Algérienne de Football et Djamel Belmadi vont prendre un hôtel à eux seuls qui se situe juste en face du stade de Bouaké.
En tout cas, estimant être désormais dans les meilleures conditions de confort et de sécurité, Belmadi et ses acolytes ne peuvent plus maintenant se rendre au stade qu’ils côtoient à chaque instant sans le OK de la CAF. Il faut le dire, la Confédération Africaine de Football met tout en œuvre pour assurer une belle compétition équitable à toutes les équipes participantes à cette CAN 2023. Pour sans doute éviter les rumeurs après si les autres équipes du groupe D qui ne sont pas, elles, proches du stade de Bouaké finissent par parler, la CAF met un frein à Belmadi qui va devoir se plier aux exigences comme tout le monde.
L’Algérie très surveillée en Côte d’Ivoire
Grand favori de ce groupe qu’elle partage avec l’Angola, le Burkina-Faso et la Mauritanie, l’Algérie n’aura pas droit à l’erreur ce lundi pour son entrée en compétition. Riyad Mahrez et ses partenaires sont très attendus durant cette compétition gagnée en 2019 toujours sous la direction de Djamel Belmadi. Après le match contre l’Angola, les Fennecs affronteront le samedi 20 janvier l’équipe du Burkina Faso, avant de croiser le fer avec celle de la Mauritanie, mardi 23 du même mois.
Pour rappel, la compétition a démarré ce samedi avec le match d’ouverture entre la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau soldée par une victoire du pays organisateur. LA CAN se poursuit se dimanche en attendant le match de l’Algérie ce lundi.
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