template 33 1

dans ,

La sortie sèche de la FECAFOOT de Samuel Eto’o sur la nouvelle sombre affaire qui agite

Par

le


La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) vient de briser le silence sur l’affaire de licence non délivrée au KSA, ancien centre de formation où Samuel Eto’o est passé. Alors que le président de ce centre de formation accuse la fédération de vouloir le détruire, la version officielle de l’instance mise en cause est sortie.

C’est la nouvelle affaire sportive qui fait la une des médias au Cameroun. Juste après le match de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 entre l’Angola et les Lions Indomptables, Samuel Eto’o est cité dans une affaire de sabotage avec son ancien club formateur. En effet, après la suspension de Gilbert Kadji, président du centre de formation KSA pour des raisons de licence, la FECAFOOT a été prise à partie. Après avoir déposé un recours pour faire appel de sa suspension et la relégation de son club, le patron de KSA a fustigé l’instance dirigée par Eto’o de vouloir lui nuire.

La missive de la fédération sur l’affaire

La sortie sèche de la FECAFOOT de Samuel Eto'o sur la nouvelle sombre affaire qui agite

D’après plusieurs sources, les relations tendues entre l’ancien attaquant de l’Inter Milan et le président du centre de formation seraient la cause de la descente aux enfers de KSA qui a révélé des centaines de joueurs au Cameroun depuis plus de 24 ans. Et comme d’habitude, la FECAFOOT n’a pas tardé avant de réagir. Dans un communiqué rendu public ce vendredi, le secrétaire général de l’instance faîtière du football camerounais a élucidé l’affaire en indiquant les manquements qui ont conduit à la suspension de ce centre de formation.

« En date du 13 juin 2024, le Promoteur de la Kadji Sports Academy (KSA) de Douala a donné une conférence de presse largement relayée par la presse et les réseaux sociaux, au cours de laquelle il a avancé un certain nombre d’allégations non fondées au sujet de la situation des licences de son club. À cet effet, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) tient à indiquer à l’opinion publique que le club KSA de Douala a régulièrement introduit cinquante-quatre (54) dossiers de demande de licences pour le compte de la saison 2023/2024, » lit-on dans la missive de la Fédération.

Cristiano Ronaldo doit-il prendre sa retraite internationale avec le Portugal?

Les motifs évoqués par la FECAFOOT

Si elle confirme que seules onze licences ont été délivrées sur une cinquantaine soumise par KSA, ce qui a empêché le club de jouer la Ligue Régionale de Football du Littoral et conduit à sa relégation, la FECAFOOT a soulevé un nombre conséquent de manquements dans les autres dossiers. « Les services compétents de la FECAFOOT ont procédé en date du 19 avril 2024, à la délivrance de onze (11) licences. Ce même jour, le club KSA de Douala a été notifié à travers son compte FIFA-CONNECT, du rejet des 43 (quarante-trois) autres dossiers pour huit motifs. »

La sortie sèche de la FECAFOOT de Samuel Eto'o sur la nouvelle sombre affaire qui agite

On parle d’une absence de Carte Nationale d’Identité de joueur légalisée, Carte Nationale d’Identité de parent non légalisée (pour les mineurs), absence de Carte Nationale d’Identité de joueur, certificat médical illisible ou encore absence de reçu de paiement des frais de licences. Loin de s’arrêter là, l’instance dirigée par Samuel Eto’o a clarifié la situation du joueur de KSA qui évolue actuellement avec l’Olympique de Marseille sans la licence camerounaise.

En fin de compte, le secrétaire général Blaise DJOUNANG n’a pas manqué de dénoncer une tentative bien orchestrée de manipulation de l’opinion qui vise à ternir l’image de la FECAFOOT et saboter les efforts de modernisation du football camerounais entrepris depuis un peu plus de deux ans. Il s’agit d’une sortie assez nette et claire qui vient à point nommé pour Samuel Eto’o qui est au cœur de l’actualité. Reste à savoir si la version rendue par la Fédération est du goût du centre de Gilbert Kadji qui compte tout faire pour éviter sa suspension.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *