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CAN 2024 : La Côte d’Ivoire face à sa première polémique

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Malgré son objectif déclaré d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) la plus mémorable, la Côte d’Ivoire est actuellement confrontée à un faible taux de fréquentation dans ses stades.

Le Président Alassane Ouattara avait décrit avec enthousiasme l’événement comme « une grande célébration de la jeunesse, de l’hospitalité ivoirienne et de la fraternité africaine ». Lancé le 13 janvier, le tournoi se déroule ironiquement avec peu de spectateurs. Dès le premier match, des images ont montré un nombre limité de supporters dans les tribunes.

La rencontre d’ouverture, entre la Côte d’Ivoire, pays hôte, et la Guinée Bissau (victoire 2-0 de la Côte d’Ivoire), n’a attiré que 37 000 spectateurs dans le nouveau stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, près d’Abidjan, malgré une capacité de 60 000 places. Les organisateurs ont expliqué que seulement 50 786 sièges étaient réellement disponibles, compte tenu des normes de sécurité et des sièges à visibilité réduite.

La Côte d’Ivoire face à sa première polémique

CAN 2024 : La Côte d’Ivoire face à sa première polémique

Cependant, l’ampleur du problème est devenue plus évidente lors d’autres matchs. Par exemple, l’Égypte, un des favoris du tournoi mené par Mohamed Salah de Liverpool, a joué contre le Mozambique, match se terminant sur un nul 2-2, devant seulement 8 000 spectateurs dans un stade pouvant accueillir 45 000 personnes.

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Le problème a été particulièrement flagrant lors du premier match du Sénégal contre la Gambie dans le stade Charles-Konan-Banny presque vide, offrant des scènes presque apocalyptiques. Ce match a également été marqué par d’autres défis, comme une interruption de la diffusion due à une tempête. En bref, les stades sont vides, mais pourquoi ? Et peut-on y remédier ?

Des stades vides ne sont pas un phénomène nouveau à la CAN. En 2022, le Cameroun avait connu une situation similaire, avec des taux de remplissage de 20 à 25 %, en partie à cause du contexte sanitaire de l’époque. Une tendance similaire avait été observée lors de l’édition 2019 en Égypte, où seuls les matchs de l’équipe nationale parvenaient à attirer de grandes foules.

Ce manque d’intérêt pourrait être attribué au fait que les fans locaux sont moins enthousiastes pour des équipes autres que la leur. Malgré l’intention pré-tournoi du pays hôte de remplir les stades, le problème pourrait persister. Un autre problème est la revente de billets.

Par exemple, malgré le fait que la cérémonie d’ouverture ait été annoncée comme complète, le stade n’était pas plein. Des individus et des entreprises ont acheté des billets en masse pour les revendre à des prix élevés, les rendant inabordables pour les fans locaux.

Des difficultés ont également été rencontrées lors de l’achat de billets en ligne en raison de problèmes de connectivité et de paiement. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrait des billets distribués gratuitement dans les rues.

Cependant, des mesures sont en cours de réflexion. Mardi, les responsables de l’organisation du tournoi ont abordé le sujet. Robert Beugré Mambé, Premier ministre de Côte d’Ivoire et également Ministre des Sports et de l’Environnement de vie, a déclaré : «

La billetterie est gérée par la CAF, mais nous avons remarqué plusieurs problèmes lors des premiers matchs. Nous prenons le problème en main et vous verrez les résultats sous 48 heures. »

Les passionnés de la compétition africaine attendent maintenant avec impatience les retombées de ces initiatives, dont les détails restent à préciser.

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