Depuis son arrivé à la tête de la sélection du Maroc, Vahid Halilhodzic impose sa vision. Le sélectionneur des Lions de l’Atlas, qui accorde plus d’importance que les individualités n’a pas hésité à écarter des cadres comme Hakim Ziyech, Noussair Mazraoui, Younès Belhanda ou encore Amine Harit pour des raisons disciplinaires.
Pour le moment, le bilan du technicien bosniaque est tel qu’on ne saurait lui reprocher son inflexibilité. En deux ans et demi, les Lions de l’Atlas ne se sont inclinés qu’une seule fois en match amical. Dans un entretien accordé à Daily Mail, Halilhodzic s’est expliqué sur ses choix pour le moins improbables.
« J’ai changé 85-90% de l’équipe nationale pour former un collectif qui suit ma philosophie et qui a le profil nécessaire pour obtenir des résultats. Au départ, les gens ne comprenaient pas, mais je savais ce que je faisais et je n’ai perdu qu’un match amical en deux ans et demi. Pour moi, le collectif est plus important. Quiconque ne respecte pas l’équipe ne peut pas jouer avec moi », a-t-il déclaré.
« Quand tu portes le maillot de l’équipe nationale et que derrière toi il y a 38 millions de Marocains qui aiment cette équipe et en sont fiers, tu ne peux pas gâcher son image. Il est important que chacun se comporte correctement. » Et sportivement, Halilhodzic ne regrette visiblement pas les Blacklistés.
[totalpoll id= »794558″]« Maintenant, nous jouons plus vite et il y a plus de mouvements sans ballon. Nous avons également gagné en efficacité lors des six matches de qualification pour la Coupe du monde. Les buts ont été marqués par des défenseurs, des milieux de terrain et des attaquants, car notre force est le collectif et c’est très important. »
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