Le Maroc est confronté à un dilemme dans l’organisation de la CAN 2025.
La CAF et la FIFA négocient une solution aux conflits d’intérêts entre les clubs pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et la Coupe du Monde de la FIFA.
Depuis l’annonce de l’attribution de la CAN 2025 au Maroc en octobre dernier, les questions concernant les dates de la compétition restent en suspens. La CAF avait initialement prévu d’organiser l’événement en juin et juillet, ce qui coïnciderait avec la première édition de la Coupe du Monde des Clubs à 32 équipes de la FIFA.
La FIFA a exprimé sa préférence pour que la CAN 2025 se tienne en janvier-février, à l’instar des éditions 2021 et 2023. Si cette solution réduirait les conflits d’intérêts entre les deux, elle soulèverait également d’autres problèmes.
[totalpoll id= »794558″]En fait, le calendrier international est déjà chargé avec la Ligue des champions africaine, la Coupe d’Asie et la Copa America en janvier et février. De plus, les joueurs africains reçoivent souvent des demandes de renseignements de la part de clubs européens durant cette période.
Situation compliquée au Maroc
Une solution possible serait de tenir la CAN 2025 en juin-juillet et de reporter la Coupe du monde des clubs. Cette solution est difficile à mettre en œuvre, mais satisfera les intérêts des deux parties.
La CAF et la FIFA devraient prendre une décision dans les prochains mois. Les dates de la CAN 2025 seront alors fixées et les équipes africaines pourront commencer à préparer leur participation à cette compétition majeure.
La situation actuelle est délicate pour le Maroc, pays hôte de la CAN 2025. La CAF espère organiser le tournoi cet été pour profiter de la force des athlètes africains. La FIFA souhaite organiser le tournoi de janvier à février afin de réduire les conflits d’intérêts avec la Coupe du monde des clubs.
La décision finale aura un impact énorme sur le football africain. Si la CAN 2025 se déroule de janvier à février, il y aura moins d’opportunités pour les athlètes africains de concourir et l’intérêt pour la compétition pourrait diminuer.
Mais si le tournoi se déroule en été, cela pourrait perturber un calendrier international déjà chargé. La CAF et la FIFA doivent donc trouver une solution équitable pour toutes les parties concernées.
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