Didier Deschamps a vivement critiqué Bertrand Latour lorsque ce dernier a attribué la note de 3 à Eduardo Camavinga, coupable d’une grave erreur lors de l’ouverture du score des Écossais.
Eduardo Camavinga a été titularisé au milieu de terrain en remplacement d’Adrien Rabiot, qui était ménagé, mais il n’a pas fait bonne impression mardi contre l’Écosse. Cela résulte d’un début de match catastrophique, marqué par sa passe ratée à Billy Gilmour dans la surface de réparation. Après avoir récupéré un ballon brûlant près du point de penalty, le joueur madrilène a complètement manqué sa passe en direction d’Aurélien Tchouameni, ce qui a permis au milieu de terrain de Brighton de marquer un but sans rencontrer de résistance de Mike Maignan.
Naturellement, l’ancien joueur du Stade Rennais a eu du mal à se remettre de cette erreur, accumulant les imprécisions avant de progressivement se ressaisir, alors que les Bleus avaient déjà inversé la situation grâce à un double improbable de Benjamin Pavard. Cependant, ces efforts ont été insuffisants aux yeux de Bertrand Latour, qui a donné une note de seulement 3 au milieu de terrain du Real Madrid. Il a notamment pointé du doigt les nombreuses pertes de balle de Camavinga en plus de sa « magnifique passe décisive » à l’adversaire.
Deschamps se paie Bertrand Latour
Une notation sévère qui n’a pas été du goût de Didier Deschamps, qui passait par là… « Trois, c’est inadmissible. De quel droit on met un trois »,a-t-il pesté. « Parce qu’on est maigrement payé pour faire ça. Donc on essaie modestement de le faire », lui a alors maladroitement répondu le journaliste de La Chaîne L’Equipe, le sélectionneur tricolore répliquant: « Ah d’accord, c’est par rapport au salaire. »
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Invité à noter son joueur, l’ancien milieu de terrain s’est montré plus magnanime. « Cinq, a-t-il soufflé, provoquant l’étonnement de son contradicteur: « Dans ce cas, Pavard, il a 10. » « Douze aussi… Vous mettez ce que vous voulez. Mais vous êtes sévère, trop sévère, a-t-il lancé, ajoutant: « Il a fait une erreur qui a conditionné ses dix, quinze minutes qui ont suivi mais à partir du moment où on a égalisé, où on a pris l’avantage, ça a été beaucoup plus en adéquation avec ce qu’il est capable de faire. Mais vous retenez son erreur, qui est une erreur. Son erreur, elle vaut trois, pas son match. Mais ce n’est pas moi qui met les notes. »
« L’indulgence, c’est le début de la faiblesse », a alors répondu Bertrand Latour, provoquant à nouveau la consternation de Didier Deschamps. « C’est normal que vous soyez si peu payé, c’est normal », a ainsi lâché le champion du monde 98 pour conclure.
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