La Fédération Croate de Football (HNS) a décidé de surfer sur une tendance qui se répand de plus en plus chez les grandes nations du football : la vente aux enchères des maillots portés par les joueurs lors des compétitions internationales. Et les fans des Vatreni semblent être au rendez-vous pour s’offrir ces pièces uniques lors de l’Euro 2024.
Depuis le début de l’Euro 2024, la HNS met ainsi en vente les 26 tuniques portées par ses internationaux, dès la fin de chaque match. Une initiative qui permet aux supporters croates de rentrer en possession d’un maillot « collector », dédicacé de la main de leurs idoles. Le processus est relativement simple : dès le coup de sifflet final, les enchères sont ouvertes sur un site internet dédié. Les fans peuvent alors enchérir sur le maillot de leur joueur préféré, et ce jusqu’au coup d’envoi du match suivant de la Croatie.
Et les résultats sont pour le moins impressionnants. Lors du premier match des Vatreni face à l’Espagne (0-3) le 15 juin, les 26 maillots mis en vente ont rapporté la coquette somme de 24 337 euros à la HNS. Sans surprise, c’est le maillot de Luka Modric, le capitaine de l’équipe, qui s’est arraché au plus offrant. La tunique du milieu de terrain a atteint la somme record de 7 362 euros, loin devant celles de Mateo Kovacic (1 704 €) et Josko Gvardiol (1 505 €).
Un engouement qui ne faiblit pas
Et ce succès n’est pas près de s’essouffler. Lors du match contre l’Albanie (2-2) le 19 juin, le maillot de Modric a déjà dépassé les 6 120 euros à deux jours de la fin des enchères. Une performance d’autant plus remarquable que ce pourrait être le dernier Euro du milieu de terrain de 38 ans. Les fans croates semblent en effet déterminés à s’offrir un morceau d’histoire, quitte à mettre le prix. Car au-delà de l’aspect purement financier, ces maillots représentent de véritables pièces de collection, signées de la main même des joueurs.
Et les supporters croates ne sont pas les seuls à se ruer sur ces maillots. De nombreux collectionneurs à travers le monde semblent également être séduits par ce concept de vente aux enchères. Car si la Croatie fait figure de pionnière dans ce domaine, elle n’est pas la seule à s’être lancée dans cette aventure. De plus en plus de fédérations, à l’instar de l’Angleterre ou de l’Allemagne, ont emboîté le pas. Contrairement à la Fédération Française de Football (FFF), qui a jusqu’à présent refusé de s’engager dans cette voie, ces instances cherchent à diversifier leurs sources de revenus. Une manière de générer des liquidités supplémentaires, bienvenues dans un contexte économique incertain.
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