L’Allemagne a limogé son entraîneur Hansi Flick après la défaite 1-4 contre le Japon lors d’un match amical international, samedi 9 septembre.

Flick, qui avait été nommé en 2021 pour succéder à Joachim Low, n’a pas réussi à faire franchir à son équipe la phase de groupes de la Coupe du monde de la FIFA 2022, où elle s’est également inclinée face au Japon.

L’Allemagne a également perdu contre la Pologne et la Colombie en 2023 avec Flick à la tête de l’équipe.

La Mannschaft est en perte de vitesse depuis son triomphe en Coupe du monde en 2014. Elle n’a pas passé la phase de groupes lors de la Coupe du monde 2018 – ce qui ne lui était pas arrivé depuis 1938 – et a enchaîné avec une élimination en huitièmes de finale de l’Euro 2020.

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Les quadruples champions du monde affronteront la France lors d’un autre match amical international à Dortmund mardi prochain. À moins de neuf mois de l’Euro 2024, qui sera organisé en Allemagne, la DFB cherchera à nommer un remplaçant rapidement.

Sur ce point, examinons les deux raisons qui expliquent les mauvaises performances de l’Allemagne ces derniers temps :

1. Le choix d’une équipe de quatre n’est pas encore définitif

Flick a fait jouer l’Allemagne avec une défense à quatre, mais le personnel n’a cessé de changer à l’exception d’Antonio Rudiger.

Même si ce n’était pas une mauvaise idée d’organiser la défense autour du défenseur central du Real Madrid, les changements fréquents auraient pu être évités en ce qui concerne les autres défenseurs.

Les Niklas Sule, Thilo Kehrer, Robin Gosens, Nico Schlotterbeck et Lukas Klostermann sont entrés et sortis du onze de départ trop fréquemment pour le bien de l’Allemagne.

David Raum, le latéral gauche qui a été l’un des rares joueurs allemands à avoir pu améliorer sa réputation lors de la dernière Coupe du monde, n’a participé qu’à trois matches internationaux en 2023.

Gosens s’est souvent montré insuffisant sur le plan défensif et seulement à l’aise sur le plan offensif et sur les centres. Contre le Japon, il a perdu le ballon une fois, ce qui a conduit à l’un des buts de l’équipe visiteuse. La situation était tellement désespérée que Flick a dû se résoudre à réintégrer Joshua Kimmich au poste de latéral droit, lui qui préfère jouer en tant que milieu défensif.

2. Des incohérences dans le choix du numéro 9

C’est la question qui pose problème à l’Allemagne depuis la retraite de Miroslav Klose. Kai Havertz a prouvé à maintes reprises qu’il n’était pas un attaquant, mais il a souvent été contraint de jouer à ce poste, notamment lors de la récente défaite contre le Japon.