La conférence de presse d’après-match après la défaite contre l’Atlético de Madrid a vu un Carlo Ancelotti serein, sans se plaindre des erreurs d’arbitrage et même un Italien qui a assumé ses erreurs. L’entraîneur du Real Madrid a déjà expliqué au club pourquoi il n’a pas « craqué » après la journée noire auprès d’Alberola Rojas.
Le Real Madrid a vécu des heures plus troubles qu’il n’y paraît, mais pas à cause des doutes sur la continuité de Carlo Ancelotti ou sur son avenir. Le club s’est à nouveau senti gravement lésé par une VAR qui n’a jamais expliqué ses décisions et qui a fait exploser le conseil d’administration. L’Italien a déjà expliqué à l’entourage de Florentino Pérez pourquoi il s’était pas « emporté » contre l’arbitre du derby.
Une longue et dure journée marquée par les erreurs d’Alberola Rojas, mais avec un mot d’ordre clair à l’intérieur du vestiaire : tout a été fait de travers et c’est ce qui a déclenché la défaite. RMTV a parfaitement expliqué les erreurs, en accord avec les intentions du club, mais pas Carlo Ancelotti qui, lors de la conférence de presse, s’est montré mesuré dans chacun de ses mots. Pour l’Italien, il y a un temps pour tout, y compris pour « râler » contre ceux qui ont aussi échoué hier soir dans une soirée définitive.
« Je n’ai pas vu le but refusé contre Camavinga. On m’a dit que Rüdiger était hors-jeu, mais je n’ai pas vérifié« , s’est contenté de dire Carlo Ancelotti à propos d’Alberola Rojas. Aucune trace de l’action de José María Giménez sur Rodrygo, de la faute sur Jude Bellingham avant le but d’Álvaro Morata ou de la façon dont, au moindre contact, le but blanc a été signalé.
Ancelotti : « Nous avons mérité de perdre »
C’est le message de Carletto, qui a compris que ce n’était pas le moment de « craquer » mais d’assumer la responsabilité d’une soirée où rien ou presque ne peut être sauvé. RMTV a de nouveau attaqué le CTA sans aucun filtre, mais c’est la responsabilité du club et non celle d’une équipe qui, hier soir, savait qu’elle avait une dette plus qu’importante. Pour l’Italien, suivre cette ligne, c’est se brûler, gagner des ennuis et ne pas mettre ce qui s’est passé derrière lui.
La guerre contre la RFEF, le CTA et le mauvais arbitrage continue, mais Ancelotti savait qu’hier n’était pas le jour, que l’approche était défectueuse et que cela ne valait pas la peine de le faire parce que c’était une façon de « s’immoler » tôt dans le parcours autour de cette intrigue. Le club a accepté ses explications, s’est exprimé à travers RMTV et a apprécié la position critique d’un Carletto qui a besoin de buts et de sensations contre Las Palmas mercredi. Les Madrilènes savent que pour retrouver le chemin de la victoire, il faut éviter tout ce qu’ils ont vu au Metropolitano.
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