Le 2 juillet 2010, le ciel est tombé sur la tête d’Asamoah Gyan. 10 ans jour pour jour, l’international ghanéen n’a pas toujours pas oublié ce penalty raté qui propulserait le Ghana vers les demi-finales de la Coupe du Monde.
La main de Luis Suarez a changé le destin. Bien que la balle ait franchi la ligne et repoussée de la main par l’attaquant Uruguayen, l’arbitre a préféré siffler le penalty à accorder le but. Un coup de pied arrêté que Gyan a finalement vendangé. 10 ans après, cette action le hante.
« Je me sentais triste et c’est normal. Je voulais y aller et marquer pour ma nation pour toute l’Afrique et je n’ai pas pu enterrer le ballon à ce moment-là. J’avais l’impression d’avoir laissé tomber tout le monde, mais j’ai dû me réconforter et j’ai dit que c’était l’une de ces choses », a-t-il déclaré à Pulse.com.gh.
« Bien que les gens soient parfois blessés, je me pose des questions sur moi sur le terrain. Et moi qui ai raté le penalty, comment je me sens ? J’ai l’impression que les gens ne pensent pas à ce que le joueur traverse sur le terrain de jeu, mais ils pensent à eux-mêmes, mais en fin de compte, cela fait partie du jeu. Ça arrive, il y a beaucoup de grands joueurs qui ratent les pénaltys », a-t-il conclu.
Une sortie qui prouve clairement qu’une décennie après, Asamoah Gyan est loin de s’en remettre.
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