En visite d’inspection des stades au Cameroun depuis mercredi dernier, les experts de la CAF ont lâché une terrible nouvelle pour Marc Brys, le ministère des Sports (MINSEP) et surtout l’ONIES de Joseph-Antoine Bell, qui gère les infrastructures sportives.
Au cœur de l’actualité depuis des mois, le Cameroun continue de défrayer la chronique. Si plusieurs sujets font l’objet d’un bras de fer entre la FECAFOOT et le ministère des Sports, les stades devant accueillir les rencontres des Lions Indomptables sont l’une des principales raisons. En début du mois de septembre, les joueurs de Brys ont dû implorer le Premier ministre pour siffler la fin du tohu-bohu entre l’ONIES, couvert par le ministère des Sports, et l’instance dirigée par Samuel Eto’o au sujet du stade devant accueillir le match de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025.
En effet, alors que la FECAFOOT exigeait que la rencontre contre la Namibie se déroule au Japoma de Douala ou au Roumdé Adjia de Garoua, l’ONIES de Joseph-Antoine Bell et le ministère des Sports ne voulaient rien entendre. Comme le souhaitait Brys, c’est le stade Ahmadou Ahidjo que recommandait la structure qui gère les infrastructures sportives à la FECAFOOT. Plusieurs jours après ce bras de fer qu’a finalement remporté l’instance de Samuel Eto’o, soutenue par la Confédération Africaine de Football, des experts sont arrivés au Cameroun pour trancher l’affaire.
Le terrible verdict sur le stade Ahmadou Ahidjo

Depuis mercredi dernier, les spécialistes de la Confédération Africaine de Football sont arrivés au 237 pour inspecter quatre stades susceptibles d’accueillir les rencontres de la sélection nationale. Parmi ces installations, il y a le stade de Yaoundé, le Japoma de Douala qui n’a finalement pas été visité puisqu’un report de dernière minute est tombé sans explication aucune. Et après le tour des trois autres stades, la CAF a rendu un verdict sans appel pour le stade Ahmadou Ahidjo, qui est le préféré du MINSEP et du sélectionneur Marc Brys.
En effet, à en croire l’envoyé de la chaîne de télévision MSI dans la délégation qui suivait les experts de la CAF dans leur inspection, le stade de Yaoundé, construit en 1972 et qui a donc 50 ans, ne répond plus aux nouveaux standards internationaux. Désormais classé dans la catégorie 4, le stade Ahidjo n’est plus autorisé à abriter une rencontre internationale. Seuls les clubs locaux peuvent continuer à jouer dans le stade tant prisé par le ministère des Sports et qui a fait l’objet d’un gros conflit il y a quelques semaines.
Une victoire morale pour la FECAFOOT

Il s’agit d’une bien mauvaise nouvelle pour le sélectionneur Belge (terriblement décrié par les légendes camerounaises) et les autres parties qui s’opposaient à la Fédération Camerounaise de Football, qui finit par avoir raison auprès de la CAF. Aujourd’hui, avec le verdict qui reste à confirmer officiellement par la FECAFOOT, il faut dire que c’est Samuel Eto’o qui gagne des points dans la lutte pour le contrôle des Lions Indomptables. N’étant pas habilité à échanger en tant que premier interlocuteur avec la Confédération Africaine de Football ou encore avec la FIFA, le ministère des Sports camerounais est obligé de suivre de près les indications de la FECAFOOT.
Notons que le prochain match du Cameroun, le 11 octobre prochain, est prévu au Japoma de Douala, comme l’a annoncé la Fédération il y a quelques jours. Pour le moment, tout est calme puisque l’ONIES et le MINSEP n’ont pas encore pris position. Toutefois, il semble qu’il ne devrait plus y avoir de débat au sujet des stades devant accueillir les matchs des Lions Indomptables. La grosse inquiétude qui est sur le tapis désormais concerne l’accueil, l’hébergement des joueurs et du staff technique. Comme le prédit Patrick Mboma, des troubles devraient encore intervenir dans les prochains jours. On attendra de voir…
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