« Je ne vois pas pourquoi Doku ne pourrait pas devenir le meilleur au monde ».

Le Belge Doku, l’un des grands noms du premier tiers de cette Premier League, vu à travers les yeux de Benoit Haegeman, son entraîneur à la Jeunesse d’Anderlecht, et de Jan Verliden, son conseiller pédagogique au club de Blanquivioleta.

« Il n’aimait pas courir, il n’aimait pas défendre et il n’aimait pas aller au gymnase. Nous sommes un peu surpris, mais surtout très fiers« , explique l’ancien.

Jérémy Doku est l’un des grands noms du premier tiers de la Premier League. L’ancien joueur de Rennes, recruté pour 60 millions d’euros par Manchester City, brille de mille feux chez les champions d’Angleterre, allant même jusqu’à défier Jack Grealish, titulaire chez Pep Guardiola lors de la saison du triplé.

Quatre passes décisives en un match pour Doku

L’habile ailier belge, âgé de 21 ans, a été titularisé à huit reprises, avec des performances exceptionnelles comme celles contre West Ham et, surtout, Bournemouth, où il a inscrit un but et délivré quatre passes décisives lors de la victoire 6-1 de City sur l’équipe d’Andoni Iraola.

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Un succès qu’ils n’imaginaient pas lors de ses débuts à Anderlecht, avec la première équipe de laquelle Doku a fait ses débuts en novembre 2018 à l’âge de 16 ans, 5 mois et 29 jours. « Il n’aimait pas courir, il n’aimait pas défendre et il n’aimait pas aller à la salle de sport », explique Benoit Haegeman, son entraîneur à Anderlecht Youth.

« Il avait beaucoup de confiance en lui, mais nous pensions tous qu’il avait beaucoup de travail devant lui. Il devait améliorer son pied gauche, son jeu aérien, son positionnement…. Tout le monde au club pensait qu’il était assez bon pour faire une carrière professionnelle à Anderlecht ou dans une autre équipe belge, mais pas pour jouer dans un grand club européen comme Manchester City », poursuit l’entraîneur.

« Nous sommes un peu surpris, mais surtout très fiers », a conclu Haegeman. Cela semble plus clair pour son conseiller pédagogique au club, Jan Verlinden, qui a souligné que la plus grande vertu de Doku « était d’oser et de répéter. Même lorsqu’il perdait le ballon, il recommençait la même action. Et cela agaçait parfois ses entraîneurs« , a-t-il déclaré.