Quelques heures après la publication de la lettre d’explication de Marc Brys à la FECAFOOT, suite à son interview incendiaire sur Samuel Eto’o, le responsable presse des Lions Indomptables, Thierry Ndoh, a fait quelques mises au point. Accusé d’agression physique à Luanda en Angola, le responsable presse nommé par la FECAFOOT dément les accusations du sélectionneur qui a révélé de graves faits. Ment-il ?
Le mano à mano continue entre le sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys, épaulé par le ministère des Sports et la Fédération Camerounaise de Football. À quelques jours du début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, une bataille médiatique oppose les différentes parties autour de la sélection nationale camerounaise. Avant de revenir en Afrique pour diriger les deux prochains matchs des Lions, le technicien belge s’est illustré il y a sept jours par une sortie incendiaire sur Samuel Eto’o Fils, président de la FECAFOOT, qu’il qualifie publiquement d’échec.
Les graves accusations de Brys
Après cette sortie lunaire sur son patron hiérarchique, qu’il ne semble pas apprécier depuis leur altercation au siège de la Fédération il y a un peu plus de deux mois, Marc Brys a été sommé de confirmer ou non ses propos dans le journal belge DH Sport +. Dans le délai de 72 heures exigé par la FECAFOOT, le coach de 62 ans s’est exécuté en adressant la missive explicative ce mercredi. Dans cette lettre, Brys a fait de graves révélations sur des attaques et agressions subies lors du déplacement de la sélection nationale camerounaise à Luanda, en Angola, pour le match de la quatrième journée des éliminatoires du Mondial 2026.
« Comment comprendre qu’à notre débarquement à Luanda, j’ai été victime d’agressions verbales de Monsieur Benoît Angbwa, d’agression physique de Monsieur Thierry Ndoh, et que par la suite le Dr Fotso ait tenté de m’expulser du bus de la sélection nationale lors de notre transbordement à l’hôtel ? » s’insurge le successeur de Rigobert Song dans sa lettre d’explication, dans laquelle il admet avoir tenu les propos tels que lus dans le journal belge sur Eto’o Fils.
Thierry Ndoh dément les accusations d’agression
Alors que cette sortie fait fureur dans le pays et anime les débats, Thierry Ndoh, le responsable presse des Lions Indomptables, qui est le principal accusé d’agression physique sur la personne du sélectionneur, est sorti de son silence. Dans des propos relayés par des médias locaux camerounais, notamment Lebledparle, le journaliste récemment nommé par Samuel Eto’o comme responsable presse des Lions Indomptables retourne complètement les accusations du Belge. Rejetant les affirmations de Marc Brys, Ndoh révèle aussi un fait grave concernant cette fois-ci un agent du ministère des Sports.
« Le Dr Fotso n’est jamais monté dans le bus à Luanda pour le faire sortir de force. Je ne l’ai jamais attaqué, si oui, pourquoi ? Quant au coordinateur, il n’a jamais fait ce dont Marc Brys l’accuse. Au contraire, c’est lui qui est attaqué à chaque fois. À Nsimalen, Banlock a violemment arraché sa casquette et l’a jetée au sol. Il n’a pas cédé à la provocation et cela s’est fait devant les policiers, » a déclaré le responsable média de la sélection nationale camerounaise.
Marc Brys serait-il en train de mentir ?
Il s’agit d’une réponse qui vient conforter ceux qui estiment que le sélectionneur belge n’est qu’un pantin que le ministère des Sports utilise pour régler des comptes à la FECAFOOT. En effet, d’après le journaliste Marc Chouamo, qui suit de près la crise entre le département des Sports du gouvernement, dirigé par le professeur Mouelle Kombi Narcisse, et la Fédération Camerounaise de Football, la lettre d’explication écrite par Marc Brys ne viendrait pas de lui.
« Je sais qui écrit à la place de Brys, mais je ne dis pas… Le sélectionneur belge n’est qu’un épouvantail. Celui qui le fait danser habilement est le même qui avait refusé de danser, » a posté le journaliste de Canal2 International, quelques minutes après la fuite de la lettre envoyée à la FECAFOOT, avec ampliation au ministère des Sports.
Aujourd’hui, la question est de savoir si Marc Brys se met aussi à mentir à 62 ans, alors qu’il dit qu’il se doit de dire la vérité pour un changement. Les choses semblent bien mal parties pour une résolution totale de la crise qui secoue le football camerounais depuis la fin de la CAN 2023.
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