Au terme des 120 minutes réglementaires entre l’Atletico et le Real Madrid, rien ne semblait pouvoir départager les deux formations, déjà à égalité sur l’ensemble des deux manches. Il a donc fallu recourir à la loterie des tirs au but pour décider du sort de ce huitième de finale de Ligue des Champions. Après la qualification Madrilène, Carlo Ancelotti a fait une curieuse révélation sur Antonio Rüdiger et Endrick.
Alors que la tension était à son comble, une scène pour le moins inhabituelle est venue perturber cette série fatidique des tirs au but entre le Real Madrid et l’Atletico. À l’instant où l’Argentin Julian Alvarez s’est élancé pour frapper son penalty, une glissade imprévue est venue tout chambouler : l’attaquant a touché le ballon à deux reprises, un geste strictement interdit. L’arbitre, alerté par le VAR, a immédiatement annulé le but et a plongé l’Atlético dans la perplexité et la frustration. Dans ce duel à élimination directe, un tel incident peut rapidement faire basculer la balance, et c’est précisément ce qui s’est produit. L’Atlético, déstabilisé, n’a pas su renverser la vapeur par la suite.
Au coup de sifflet final, Carlo Ancelotti, visiblement soulagé d’obtenir son billet pour les quarts de finale, n’a pas éludé les questions sur cet épisode pour le moins rocambolesque. « Oh, oui. Oui, oui. Pouf. C’est très bizarre, oui. Il le touche, il le touche deux fois. Il tire avec sa droite et touche avec sa gauche. C’est une loterie, c’est connu. », a reconnu le technicien italien. Connu pour son flegme et sa capacité à relativiser les situations les plus complexes, Ancelotti a néanmoins tenu à rappeler qu’une séance de tirs au but reste avant tout un exercice d’adresse, mais aussi de sang-froid. Si le geste d’Alvarez peut apparaître comme une simple maladresse, il a néanmoins eu un impact considérable sur le moral de l’Atlético, désormais contraint de tirer un trait sur la Ligue des Champions.
Rüdiger et la cinquième tentative décisive, la révélation d’Ancelotti
Au-delà de l’incident lié au penalty manqué, l’entraîneur madrilène est également revenu sur le choix du dernier tireur, Antonio Rüdiger. L’Allemand, réputé plus pour sa solidité défensive que pour ses qualités de finisseur, a pourtant pris ses responsabilités et transformé le tir au but décisif. Ancelotti a avoué avoir d’abord envisagé de confier ce cinquième penalty à Endrick, la jeune pépite brésilienne du Real.
Néanmoins, quelques hésitations chez le joueur de 18 ans ont poussé l’Italien à réviser ses plans : « Nous voulions mettre Endrick en cinquième position, mais nous pensions que Rüdiger était plus détendu. Nous en avons parlé, j’ai dit à Endrick qu’il allait prendre la cinquième place et je ne l’ai pas vu très heureux, alors j’ai dit : “attendez, attendez…” » Finalement, ce fut le défenseur allemand qui s’est avancé pour clôturer la séance, offrant la qualification au Real Madrid.
Avec cette victoire obtenue dans la douleur, le Real Madrid valide son ticket pour les quarts de finale, nourrissant de nouvelles ambitions dans une compétition qui lui est si chère. Malgré la polémique autour du penalty annulé de Julian Alvarez, les Merengues devront surtout retenir leur solidarité et leur gestion de la pression au moment décisif. De l’autre côté, l’Atlético de Madrid quitte la Ligue des Champions avec le sentiment amer d’être passé tout près d’un exploit, plombé par un fait de jeu qui restera dans les annales.
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