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Un cador français a recalé Hervé Renard

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Hervé Renard a confié qu’il a été contacté par l’ancien président de Lyon, Jean-Michel Aulas, en 2014 pour entrainer les Gones. Bien que cela n’ait pas abouti, celui qui s’apprête à disputer sa première Coupe du monde féminine sur le banc de l’Equipe de France se souvient d’un entretien « magnifique » avec JMA.

Avant de gagner la Coupe d’Afrique des Nations 2015 avec la Cote d’Ivoire, Hervé Renard aurait pu diriger l’Olympique Lyonnais. C’était en tout cas souhait suite à son rendez-vous avec l’ancien patron de Lyon, Jean-Michel Aulas. Cependant, l’emblématique dirigeant français avait décidé de se tourner vers un autre technicien.

Hervé Renard a découvert «un vrai passionné de football»

« Il m’avait reçu en 2014 pour le poste d’entraîneur de Lyon après mon départ de Sochaux, reconnaît-il au sujet du dirigeant lyonnais dans un entretien accordé à L’Equipe. Il avait finalement choisi Hubert Fournier. Cela avait été un rendez-vous magnifique, avec des échanges très enrichissants. J’avais découvert un vrai passionné de football. J’ai toujours conservé un énorme respect pour lui».

Lyon a recalé Hervé Renard

Hervé Renard avoue par ailleurs s’être rapproché de Jean-Michel Aulas, président de la commission du football féminin, pour prendre les rênes des Bleues en mars dernier suite au départ de Corinne Diacre. « Je crois même savoir qu’il n’y a pas cru non plus au début jusqu’à ce que je lui confirme mon intérêt de vive voix», rigole l’ex-sélectionneur de l’Arabie Saoudite. Après des débuts réussis, avec trois victoires en trois matchs, son équipe s’est inclinée ce vendredi face à l’Australie (0-1) en dernier match de préparation avant le début de la Coupe du monde.

«J’ai essayé de montrer que je connaissais un peu»

«J’ai fait deux visioconférences avec les membres de la commission du foot féminin, comme à l’école!, a ajouté Hervé Renard sur son intronisation en Equipe de France. J’ai essayé de montrer que je connaissais un peu, que j’avais travaillé. Il y avait Laura Georges, Aline Riera, Marc Keller et Jean-Michel Aulas. J’avais des arguments et des idées déjà très précises. J’ai surtout donné mes grandes orientations».

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