Samuel Eto’o revient au-devant de la scène, ces derniers jours. Après l’épisode du remerciement de Rigobert Song, celui de sa plainte annoncée contre la CAF, le voici dans une nouvelle affaire. Il va traduire en justice, Jean Bruno Tagne.
Au cœur de l’actualité sportive au Cameroun, une affaire judiciaire retient l’attention, opposant Samuel Eto’o, Président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), à son ancien Directeur de campagne, Jean Bruno Tagne, suite à la publication d’un livre critique à son encontre. Retour sur les événements ayant conduit à cette action en justice et analyse des répercussions au sein de la communauté sportive.
Samuel Eto’o et Jean Bruno Tagne, à l’origine de la discorde
En décembre 2023, une annonce fracassante annonce la sortie d’un livre intitulé « L’ARNAQUE : IL VOULAIT REDONNER AU FOOTBALL CAMEROUNAIS TOUTE SA GRANDEUR », rédigé par Jean Bruno Tagne et édité par les Éditions du Schabel à Yaoundé. La présentation officielle de cet ouvrage est marquée par une séance de dédicaces le 14 février 2024 au Grand Mali de Douala. Cependant, dès sa parution, le livre suscite la polémique en raison de son contenu, truffé de fausses accusations à l’encontre de Samuel Eto’o.
Ces allégations portent gravement atteinte à sa réputation et le Président de la FECAFOOT décide d’engager des poursuites judiciaires. Dans ce contexte, un fervent partisan du patron de la FECAFOOT s’exprime sur les réseaux sociaux, dénonçant le caractère diffamatoire des propos de Jean Bruno Tagne. Ce dernier se retrouve ainsi confronté à la justice, accusé de mensonge et de diffamation. Face à cette affaire, la communauté sportive et les supporters de Samuel Eto’o manifestent leur solidarité envers l’icône nationale, louant sa décision de défendre son intégrité et son honneur contre ces attaques infondées.
Certains soulignent également l’importance de la vérité et de la responsabilité dans le domaine du journalisme et des médias. À présent, alors que les procédures judiciaires sont en cours, le litige entre Samuel Eto’o et Jean Bruno Tagne promet de susciter un vif intérêt, mettant en lumière les questions de liberté d’expression et de responsabilité médiatique dans le paysage sportif camerounais. En termes de litige, le président de la FECAFOOT veut également régler ses comptes avec la CAF.
Une autre plainte pour Samuel Eto’o
Lors d’une entrevue accordée à France 24 ce mercredi, Samuel Eto’o a annoncé que Rigobert Song ne serait pas reconduit à son poste de sélectionneur de l’équipe du Cameroun. Il a également pris la parole pour répondre pour la première fois aux accusations portées contre lui. Parmi celles-ci figurent l’abus de pouvoir, des menaces physiques, mais surtout des allégations de trucage de matches dans le championnat local, comme le suggère un enregistrement audio impliquant également le président de Victoria United.
Le patron de la FECAFOOT a réagi à l’enquête ouverte à son encontre par la Confédération africaine de football (CAF) l’été dernier. « Je n’ai jamais été interrogé », a déclaré Eto’o, surprenant son intervieweur Marc Perelman, qui a alors reformulé sa question pour plus de clarté. « Nous avons reçu un communiqué indiquant qu’une enquête était en cours, mais je n’ai jamais été interrogé sur les accusations portées contre moi », a insisté Eto’o. Il a ensuite directement critiqué la CAF.
« Pendant plus de 22 ans, j’ai consacré ma vie au football. Pour ceux qui ont suivi ma carrière, j’ai toujours prôné le fair-play. Devenir président ne changera pas cette attitude que j’ai toujours eue. Je crois que l’on grandit en respectant les autres, même dans la défaite, surtout dans la défaite. J’ai chargé mes avocats de déposer plainte contre la CAF pour que les responsabilités soient établies », a-t-il affirmé avec véhémence.
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