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Présidence de la CAF : Y’en a marre, il faut transformer le football africain à notre avantage !

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Aujourd’hui, les talents africains illuminent les stades du monde entier. Des légendes comme Drogba, Samuel Eto’o, El Hadj Diouf, Kanu, ect ont marqué leurs empreintes il il y a des années. Sadio Mané, Salah, Aubameyang contribuent aujourd’hui à la beauté du football et sont incontournables.
Mais comment sommes-nous traités quand il s’agit de la gestion du football africain ? La confédération africaine de football ne peut pas s’autogérer ?

Aujourd’hui, l’opinion publique africaine ne se préoccupe pas d’une menace qui pourrait être fatale pour le football africain. Certes sa gestion n’est pas extraordinaire, mais la CAF organise chaque année la prestigieuse compétition de football continentale, la coupe d’Afrique. C’est logique, la CAF doit être réformée et structurée mais pas par la FIFA ou une autre institution, mais plutôt par les acteurs du football africain, c’est-à-dire par les africains eux-mêmes.

Pourtant il il y a quelques mois derrière, la CAF a demandé à la FIFA de l’aide pour la réorganisation de la maison et c’est Fatma Samoura, la SG de l’instance dirigeante du football qui était venue pour apporter sa pierre à l’édifice. Mais un constat est fait, depuis que la FIFA par son président Infantino avait proposé une Coupe d’Afrique tous les 4 ans, les problèmes ont commencé. Des grands noms du football africain se sont levés pour dire NON ! tout comme le président Ahmad Ahmad qui n’a pas adhéré à cette proposition. En novembre dernier, lorsque le malgache avait annoncé sa candidature à sa propre réélection, il était lourdement suspendu par la chambre de jugement de la commission d’éthique de la FIFA. Le communiqué avait annoncé 5 ans de suspension et une amende importante pour détournement de fonds. Il y’a t-il un conflit d’intérêt ? Ahmad Ahmad était-il juste suspendu parce qu’il était coupable ? Le TAS a réagi !!!

Pourtant, le tribunal arbitral du sport a levé cette sanction pour remettre Ahmad Ahmad à sa place de président. Dans un mois, (12 mars), à Rabat (Maroc), la Confédération Africaine de Football devra choisir un nouveau président. Six candidats devaient affronter Ahmad Ahmad, lui-même candidat à sa réélection. Parmi les candidats, trois sont hors course, du moins pour le moment, à la suite de l’intervention de la commission de contrôle de la FIFA.

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Constant Omari, candidat congolais et président ponctuel pendant la récente suspension d’Ahmad Ahmad, s’était déclaré après avoir pris goût au rôle durant son intérim. Mais un courrier de Mukul Mugdal, le grand patron de la commission de contrôle de la FIFA, a expliqué qu’une “enquête formelle de la commission d’éthique de la FIFA” rendait Omari « inéligible ».

Ahmad Ahmad a fait appel devant le Tribunal arbitral du sport. Un appel suspensif qui lui a permis de reprendre, avec l’aide du comité de gouvernance de la CAF, son siège de président, au moins temporairement. Le TAS devra donc statuer avant le 12 mars pour rendre possible ou non la candidature d’Ahmad Ahmad.
Un manque de lisibilité qui pourrait faire les affaires des quatre autres prétendants, aux candidatures sans ombres : l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor, le Sud-Africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Yahya. Il faut que les électeurs comprennent que la CAF a besoin d’un président qui mettra en avant les intérêts du football africains, des sportifs africains. C’est aux électeurs de se demander quels sont les intérêts de l’Afrique dans tout cela ? Ce que la FIFA verse à la CAF, n’est pas une aide, la CAF est membre de la FIFA, donc il s’agit de leur argent, leur part des revenus générés par l’instance. Il est temps de transformer le football africain à notre avantage.

Mohamed El Amine Diop, journaliste Afrique Sports TV

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