L’AS Roma arrache un nul 1-1 contre l’Atlanta ce dimanche soir à l’Olimico. Un but sur pénalty de Paulo Dybala à la demi-heure, a égalisé une réalisation matinale de Teun Koopmeiners.
Les deux équipes sont entrées sur la pelouse ce soir après des résultats incohérents, mais aussi dans leur style de jeu. D’abord, la Roma est capable de marquer sept buts contre certaines équipes, mais a de la peine à signer un seul face à d’autres. La probabilité était donc forte pour que Giallorossi et la Dea se neutralisent dans cette rencontre. C’est d’ailleurs ce à quoi on a assisté.
Les Romains ont rapidement pris l’eau dans la bataille, Koopmeiners ouvrant le score pour l’Atalanta après seulement huit minutes. Un but qui a douché l’Olimpico à la grande surprise de José Mourinho, dont les joueurs avaient la situation en main d’entrée de jeu. Cela a donc suscité davantage d’engagements offensifs de la part de Paulo Dyballa et ses coéquipiers.
Peu après la demi-heure de jeu, la Roma a bénéficié d’un penalty. Dybala s’en est alors chargé, transformant le coup de pied arrêté en but. Cette égalisation a permis aux deux équipes de reprendre les choses de zéro. Cependant, aucune d’entre elles n’a réussi à marquer avant la pause.
[totalpoll id= »794558″]Dybala marque et s’en prend à Koopmeiners
Après avoir converti le pénalty, Dybala a pourchassé un joueur spécifique de l’Atalanta pour lui lancer le ballon dans le dos. La source de l’incident vient du fait que, lorsque l’arbitre s’est rendu sur le moniteur du VAR pour accorder le coup de pied, l’Argentin était déjà sur place, attendant d’exécuter l’occasion.
Pendant cette période, Koopmeiners est allé botter le ballon loin du point blanc dans la surface de la Dea. Cela a provoqué une réaction de colère de la part des joueurs de la Roma. Donc c’était une sorte de vengeance de la Joya.
Une deuxième période décevante !
Après le retour des vestiaires, les deux équipes se sont plus observées pendant un temps. Les prises de risques ont fini par se faire voir plus tard, mais les deux défenses se sont révélées très impénétrables. Alors que la Roma avait l’air d’avoir perdu son âme, les Bergamasci n’arrivaient pas à profiter de leur confortable victoire 3-1 contre Sassuolo lors de leur dernière sortie en milieu de semaine au cours des huitièmes de finale de la Coupe d’Italie.
Le match s’est donc soldé sur un nul 1-1 à l’Olimpico. Ce qui signifie que la Roma compte 29 points à la 8e place du classement après 19 journées, alors que l’Atalanta reste 6e avec un point de plus. Pour La Dea, cela fait désormais deux matchs sur sept dans lesquels ils ont perdu des points, toutes compétitions confondues. Cette performance de ce soir, même si c’est à l’extérieur, n’est pas une meilleure réponse pour eux dans leur bataille pour une place dans le Top 4, avec Bologne, la Fiorentina, la Roma, Naples et la Lazio pour une place dans le top quatre.
La Roma devient de plus en plus incohérente
La victoire à l’arrachée contre Cremonese de deuxième division (Serie B) cette semaine en Coupe d’Italie, prouve à suffisance que la Roma de José Mourinho a d’énormes soucis. L’entraîneur portugais entame sa troisième saison dans la capitale italienne et comme à son habitude, les choses ont tendance à s’effondrer, à cette période de ses séjours.
L’ancien entraîneur de Porto, Manchester United, Chelsea, Real Madrid et Tottenham a réussi à stabiliser une situation qui lui échappait en début de campagne. Cependant, une certaine incertitude subsiste encore dans ses résultats, puisqu’ils s’éloignent du top quatre au fil des matchs.
Les Giallorossi n’ont remporté qu’une seule victoire lors de leurs quatre derniers matchs de Serie A avec un manque général de fluidité dans le jeu. C’est d’ailleurs la marque très souvent associée aux équipes de Mourinho, surtout au cours des dix dernières années. Malgré leurs tares offensives, seules deux équipes ont marqué plus qu’elles jusqu’à présent cette saison.
Quant à la Dea, l’Europe ne reconnait plus l’équipe de l’Atalanta qui était l’une des plus éblouissantes à regarder. Aujourd’hui, ils sont dans une période de transition, mais Gian Pierro Gasperini peine à se frayer un chemin pour revenir dans le top quatre avec une approche plus pragmatique.
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