Il avait promis de croustillantes révélations à l’occasion de la sortie d’un documentaire qui lui est consacré sur Netflix, Nicolas Anelka n’a pas menti. Dans le cadre de la sortie du film, l’ancien joueur du PSG ou encore du Real Madrid a accordé un entretien au Parisien. L’occasion de revenir sur le scandale de Knysna lors du Mondial 2010 et ses propos tenus à la mi-temps de Mexique-France.
C’est sans conteste un des plus gros scandales de l’histoire des Bleus. Autant sportivement qu’en dehors, cette Coupe du Monde a été un vrai fiasco pour la sélection tricolore. L’on en sait un peu plus sur les mots prononcés par l’attaquant envers son sélectionneur de l’époque, Raymond Domenech.
«Ce qui s’est passé ce jour-là est arrivé des millions de fois dans un vestiaire de foot. Déjà, quand on prétend être un joueur de niveau mondial, il faut avoir du caractère. Ce que j’ai dit ce jour-là c’est : « T’as qu’à la faire ton équipe de merde ». Il faut aussi comprendre que cette réaction, très classique dans un vestiaire, c’était par esprit de compétition et pour rectifier certaines choses. C’était des mots de vestiaire et qui devaient y rester. Non seulement, ils sont sortis mais ce n’était pas les bons (…) Je n’ai aucune rancœur (envers Raymond Domenech) et sachez qu’avant Knysna, on avait vraiment de très bons rapports. Et oui ! Mais je ne lui ai plus reparlé depuis. Je lui en veux un peu quand sa mère a déclaré publiquement qu’elle n’acceptait pas mes « insultes ». Lui, il savait que ce n’était pas ça et aurait dû le dire à ce moment. Une parole de mère, ça me touche et là, Raymond aurait dû parler. Mais si on se croisait par hasard, je crois qu’on pourrait discuter.», a-t-il expliqué au quotidien régional. Anelka est certainement passé à autre chose.
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