La Zambie n’a pas fait le poids lors de la dernière CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Plusieurs mois après la fin de la compétition, son sélectionneur, Avram Grant, a pris la parole sur le site officiel de la FIFA pour y lâcher une confidence qui devrait ravir particulièrement les Ivoiriens.
À 68 ans, Avram Grant n’est plus un inconnu sur le continent africain. Ancien sélectionneur des Black Stars du Ghana (2014-2017), le technicien israélo-polonais s’est distingué en arrivant à la finale de la CAN 2015, perdue contre la Côte d’Ivoire. Avec un bilan de 13 victoires, 6 matchs nuls pour 6 défaites, l’Israélien a laissé une belle empreinte pour sa première expérience africaine. Après quatre années hors du continent, l’ancien coach des Blues de Chelsea (finaliste de la Champions League en 2008) est arrivé chez les Chipolopolo de la Zambie en 2022.
Grant marqué par les installations ivoiriennes
Amené à ramener l’équipe zambienne au-devant de la scène en Afrique, Avram Grant n’a pas tardé. Après les éliminatoires de la CAN 2023, il a obtenu le ticket pour la phase finale. Cependant, en Côte d’Ivoire, son équipe a vécu une campagne amère avec deux matchs nuls (contre la RDC et la Tanzanie) et une défaite contre le Maroc lors du dernier match de groupe. Si cette défaite était synonyme d’élimination, elle assurait la qualification du pays organisateur. Plusieurs semaines après ce scénario douloureux, le sélectionneur de 68 ans a pris la parole.
En effet, dans un entretien avec le site officiel de la FIFA, relayé par celui de la CAF, Avram Grant a encensé la Côte d’Ivoire pour son organisation. Revenant sur son expérience à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023, Grant a loué la qualité des infrastructures ivoiriennes. Pour l’ancien coach du Maccabi Haifa, l’excellent état des terrains en Côte d’Ivoire a contribué à l’amélioration du niveau de jeu. « La qualité des terrains est cruciale« , a-t-il dit.
[totalpoll id= »794558″]« Les terrains étaient fantastiques »
Pour le sélectionneur zambien, c’est ce qu’il faut pour que les joueurs s’expriment correctement. Il convie les dirigeants africains à s’inspirer de l’expérience ivoirienne en offrant de meilleures pelouses aux joueurs. « C’est comme un danseur, il faut un bon plancher. D’ailleurs, j’ai été très impressionné lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire. Les terrains étaient fantastiques. Si nous pouvons offrir aux joueurs de toute l’Afrique de meilleurs terrains, cela les aidera à s’améliorer« , a-t-il ajouté.
Une sortie qui va sans doute faire plaisir au pays d’Emerse Fae et de Didier Drogba qui ont mis les moyens colossaux pour s’offrir une belle compétition. Sur le continent africain depuis quelques années, Grant confie qu’il y a des progrès en matière d’organisation. Cependant, il faudra accentuer sur deux autres facteurs clés qui aideront les joueurs à briller, à part les terrains.
« Le deuxième facteur est le développement des autres aspects du jeu : l’analyse, la médecine et le dépistage. Cela aidera les joueurs à maximiser leur potentiel. Des progrès ont été réalisés, mais je pense qu’il est possible de faire encore mieux. Le troisième est la formation des entraîneurs, à la fois dans les ligues majeures et dans les équipes de jeunes. Si ces trois domaines s’améliorent, il n’y a pas de limite en Afrique.«
Le message est passé. Pour son mandat avec les Chipolopolo, Avram Grant s’en sort bien pour l’instant avec de belles prestations qui ont conduit à la qualification pour la dernière Coupe d’Afrique des Nations. En juin, l’équipe zambienne retrouvera les Lions de l’Atlas du Maroc et la Tanzanie en éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Des retrouvailles qui s’annoncent cruciales pour la qualification pour le prochain mondial. Pour l’instant, dans ce groupe E des éliminatoires, 4 équipes dont la Zambie sur les 5 comptent 3 points.
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