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Euro 2024 : La mauvaise nouvelle pour l’Espagne, à J 2 du match

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L’Espagne va jouer son futur dans cet Euro 2024 contre l’Allemagne, pays organisateur. Une affiche qui a l’air d’une finale. La raison ? La Roja est l’équipe la plus séduiante de ce tournoi mais en face, elle fera face à des Allemands surmotivés devant leur public. Et d’ailleurs, l’histoire donne vainqueur à la Mannschaft.  

L’Espagne, qui a réalisé un parcours parfait depuis le début de l’Euro, affrontera vendredi l’Allemagne pour le premier quart de finale (18h). Cependant, la Roja n’a jamais réussi à battre le pays hôte lors d’une grande compétition internationale. Avec quatre victoires en autant de matchs, des buts, un jeu collectif séduisant et la confiance des bookmakers, l’Espagne semble bien armée pour son affrontement contre l’Allemagne, vendredi en quart de finale de l’Euro 2024 (18h).

L’Espagne et l’Allemagne, cours d’histoire !

Cette confiance se reflète dans les déclarations quelque peu présomptueuses de son sélectionneur Luis de la Fuente et de Joselu, qui espère voir Toni Kroos prendre sa retraite dès cette semaine. Toutefois, certains observateurs ressentent une certaine inquiétude en raison d’une statistique inquiétante, presque considérée comme une « malédiction ». En effet, ce vendredi, la Roja affrontera pour la dixième fois de son histoire le pays hôte d’une grande compétition internationale (Euro ou Coupe du monde).

Or, elle n’a jamais réussi à s’imposer lors des neuf premiers matchs de ce type. Cette série noire a commencé lors du Mondial 1934 avec une défaite en quart de finale contre l’Italie à Florence, en match à rejouer (1-0), et n’a jamais cessé depuis. Ont suivi une défaite cuisante contre le Brésil au Maracanã de Rio lors de la phase finale du Mondial 1950 (6-1), un nul éliminatoire contre l’Italie à Florence lors du premier tour de l’Euro 1980 (0-0), une défaite contre la France au Parc des Princes en finale de l’Euro 1984 (2-0), marquée par la fameuse « Arconada ».

Il y a eu également un revers contre l’Allemagne de l’Ouest à Munich lors du premier tour de l’Euro 1988 (2-0), une élimination aux tirs au but contre l’Angleterre à Wembley en quart de finale de l’Euro 1996 (0-0, 4 tab 2), une élimination aux tirs au but contre la Corée du Sud à Gwangju lors du Mondial 2002 (0-0, 5 tab 3), une défaite contre le Portugal à Lisbonne lors du premier tour de l’Euro 2004 (1-0), et une nouvelle élimination aux tirs au but contre la Russie à Moscou dès les huitièmes de finale du Mondial 2018 (1-1, 4 tab 3).

L’Espagne, si belle dans cette Euro 2024

Cependant, si les Espagnols redoutent une dixième désillusion consécutive face au pays hôte, les Allemands ont également leur propre « statistique de la peur ». Depuis la victoire de la RFA lors de l’Euro 1988, l’Allemagne n’a plus jamais battu la Roja dans une grande compétition, avec à son actif deux nuls et deux défaites, dont la finale de l‘Euro 2008 et la demi-finale de la Coupe du monde 2010. Autant dire qu’une série va bientôt toucher à sa fin.

https://twitter.com/EURO2024/status/1803913363883184244

Bien sûr, cette équipe d’Espagne présente certaines faiblesses, notamment face aux attaques rapides en transition. Toutefois, sur le plan collectif, aucune autre équipe n’a su exhiber un jeu aussi fluide ainsi qu’une telle maîtrise tactique et technique. Ce constat est d’autant plus remarquable compte tenu du fait que, contrairement à d’autres sélections disposant de joueurs expérimentés ayant évolué ensemble depuis longtemps, la Roja compte de nombreux joueurs encore relativement inexpérimentés au niveau international.

Sur le plan individuel, les joueurs semblent également en pleine forme, bénéficiant du repos accordé aux titulaires lors du troisième match de poules contre l’Albanie, ce qui leur a permis de préserver leurs forces. Les stars de la Roja sont effectivement en grande forme : le duo Nico Williams – Lamine Yamal, actuellement le meilleur duo d’ailiers d’Europe, se distingue par leur capacité à faire la différence avec une aisance déconcertante. Rodri confirme son statut de référence à son poste, tandis que Pedri retrouve progressivement son meilleur niveau.

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