Une réunion tumultueuse entre le sélectionneur du Cameroun, Marc Brys, et le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, révèle des tensions profondes dans le football camerounais. Malgré un début prometteur avec des poignées de mains chaleureuses, la séance a rapidement tourné au mélodrame.
Samuel Eto’o a critiqué le conseiller technique du ministère des Sports pour avoir empêché un échange en tête-à-tête avec Marc Brys, affirmant son autorité en tant que seul patron. Malgré les tensions, Samuel Eto’o a insisté pour que Brys reste, contredisant ainsi le ministère et plaçant le sélectionneur dans une position délicate.
Samuel Eto’o et Marc Brys, l’incroyable clash
Les échanges sont devenus acrimonieux lorsque Samuel Eto’o a rappelé son pouvoir décisionnel ultime en tant que président de la Fecafoot, menaçant Brys de conséquences sévères s’il ne se conformait pas à ses demandes. Il semble peu probable que les deux hommes puissent travailler ensemble à l’avenir, plongeant le football camerounais dans l’incertitude quant à son futur immédiat.
Face à cette situation, les Camerounais ne sont pas restés indifférents. Ils ont été nombreux à réagir. « Ils se croient en Belgique, genre, et Eto’o n’est rien, vous voyez ce que vous faites », a commenté Bobo sur Twitter. Henry Tirla a également commenté et soutient Samuel Eto’o : « Thank you Eto’o. Chassez-nous ce sélectionneur, on ne manque pas de respect à une légende ».
« Oui, c’est ça, le Cameroun », écrit B. Lip. Toutefois, pour Hersabey, « le comportement de Samuel Eto’o est une honte. Il est agressif, méprisant, insolent. Il se comporte comme un dictateur. En plus de ça, il a quelqu’un de plus âgé et le calme de Marc Brys rend son comportement encore plus pathétique ». Inno Oupoh, lui, se questionne sur le processus de nomination de Marc Brys.
Un soutien marqué à Samuel Eto’o
« Vous pensez qu’en Belgique ou en France un ministre peut se permettre de nommer un staff à la place de la fédération ? Et vous pensez qu’une personne peut manquer de respect à une légende ? Le président de la FFF a du respect pour Zidane, ils l’ont forcé à démissionner », rappelle-t-il. Ludovic Bekou a relevé un détail important de cette altercation, notamment les paroles du président de la FECAFOOT.
« Ce que fait le sélectionneur, c’est la Fecafoot qui l’assume ! » On a vu comment les gens ont lapidé Éto’o après la CAN. Vous choisissez un staff et vous voulez, plus tard, que Eto’o porte la croix de leurs échecs. Laissez-le travailler ! Bon sang », demande-t-il. Nsomotovic, de son côté, souligne un mal plus profond. « Il y a absolument tout ce qui résume les problèmes chroniques au Cameroun. Égocentrisme. Mal gouvernance. Concurrence malsaine entre institutions. Aucune éthique et bienséance. Aucun sens du management des deux côtés. Imaginez les autres ministères », note-t-il.
Stan, de son côté, se demande « pourquoi tout cela est filmé ? ». Ankh soutient l’ancien joueur du FC Barcelone : « Merci Samuel Etoo Fils, digne fils d’Afrique ! Aucun blanc ne vient nous manquer de respect chez nous ! Et tous ces ministres corrompus, pourquoi sont-ils tant impliqués dans la nomination de ce sélectionneur ? Nous voulons des réponses ! Il s’agit de l’argent d’une orga camer ! », commente-t-il sous la vidéo devenue rapidement virale. Tabi, pourtant, donne tort à Samuel Eto’o. « Ce monsieur est très émotif. Il ne peut gouverner personne devant des caméras, il est toujours dans le voyeurisme. C’est affligeant, on dirait qu’il mène un combat contre lui-même », croit-il.
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