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8e de finale Euro 2024 : Espagne, France, Pays-Bas… des affiches folles

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On pourrait assister à l’une des plus belles affiches de ces huitièmes de finale. Alors que les 3e journées devraient se terminer ce mercredi, Français et Espagnols se savent déjà en huitièmes de finale. D’ailleurs, les deux cadors pourraient se retrouver dès ce stade de la compétition.

Après une performance solide au cours de la phase de groupes de l’Euro 2024, l’Espagne se prépare maintenant pour les huitièmes de finale avec une place de leader dans le groupe B bien méritée. La victoire cruciale contre l’Italie lors de la deuxième journée a non seulement consolidé leur avance mais a également confirmé leur qualification pour le tour suivant. Cependant, leur adversaire reste encore inconnu à quelques jours du match crucial prévu pour dimanche prochain à Cologne.

L’Espagne, favori face à d’autres favoris ?

À la suite des matchs de lundi, l’Espagne est confrontée à un choix parmi onze équipes potentielles qui pourraient terminer à la troisième place dans les groupes A, D, E et F. On pourrait, dès les huitièmes de finale, se retrouver avec des affiches complètement folles de niveau. Un Espagne – Belgique, un Espagne – France, un Espagne – Pays-Bas ou encore Espagne vs Turquie… les fans de football ne diront sans doute pas non.

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Parmi ces potentiels adversaires, la Hongrie est déjà confirmée comme troisième du groupe A. Les autres candidats potentiels incluent les Pays-Bas, la France, l’Autriche, la Roumanie, la Belgique, la Slovaquie, l’Ukraine, la Turquie, la République tchèque et la Géorgie, chacun pouvant encore prétendre à une place dans le tableau final. L’incertitude quant à l’adversaire de l’Espagne ajoute une dose supplémentaire de suspense et d’anticipation pour les fans de football, tandis que les préparatifs de l’équipe espagnole se concentrent sur maintenir leur forme et leur stratégie en attendant de connaître leur prochain défi.

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Avec une équipe solide et déterminée, l’Espagne est bien placée pour aborder les éliminatoires avec confiance, quel que soit l’adversaire qui se dressera sur leur chemin. Les deux premières prestations de l’Espagne à l’Euro, contre la Croatie (3-0) puis l’Italie (1-0), ont ravivé l’enthousiasme en Espagne. Mais c’est la déclaration de Luis de la Fuente après la seconde victoire de la Roja dans cet Euro, jeudi, qui a complètement enflammé la presse espagnole : « Je continue de penser, comme avant de commencer la compétition, qu’aucune sélection n’est meilleure que nous ».  

L’Espagne, du sérieux et de l’application

La Roja a remporté ses deux premiers matchs, tout comme seulement deux autres équipes (l’Allemagne et le Portugal). Elle est également, avec la France, la seule équipe à avoir gardé sa cage inviolée lors de ses deux premières rencontres. Cependant, d’autres données apportent des nuances. Avant même son troisième match contre la Suisse dimanche, l’Allemagne avait marqué trois buts de plus (7) que l’Espagne. Le Portugal a également fait mieux, avec 5 réalisations.

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Avec une moyenne de 51,5 % de possession, l’Espagne ne figure pas dans le top 10 de la compétition, se trouvant nettement derrière des favoris comme l’Angleterre (53,5 %), les Pays-Bas (53,5 %), la France (53,5 %), l’Italie (54,5 %), le Portugal (63 %) ou encore l’Allemagne (65,5 %). Avec 89 % de passes réussies, la Roja est aussi derrière de nombreuses sélections, comme l’Allemagne (94 %). En deux rencontres, elle a perdu 14 duels, soit deux fois plus que les Bleus. En nombre d’attaques (89), elle est également derrière la France (102), très loin de l’Allemagne (153 après son deuxième match), et même derrière l’Ukraine (97).

Cependant, elle domine le classement des dribbles réussis (44). Le jeu de l’Espagne a également été très sérieux, parfois impressionnant de maîtrise, notamment au milieu de terrain. Rodri demeure une tour de contrôle, Fabian Ruiz semble transformé en sélection, et Pedri s’amuse entre les lignes. Jusqu’à présent, les promesses sont là, et les premiers gros tests ont été réussis. Il faudra voir si elle est vraiment la meilleure équipe de l’Euro, mais elle s’est au moins affirmée, de manière beaucoup plus franche, comme une favorite.

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