Le match entre l’Afrique du Sud et le Maroc ne s’est pas déroulé sans heurts. A la fin de la rencontre, deux épisodes particuliers choquants ont été rapportés par Micky Jnr.
Dans un tournant surprenant lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, l’équipe nationale de football de l’Afrique du Sud a renversé le Maroc avec un score de 2-0. Cette victoire inattendue a non seulement bouleversé les attentes, mais a également déclenché une série d’incidents regrettables, plongeant certains supporters marocains dans un état de désarroi profond.
Afrique du Sud – Maroc, des révélations tombent
Selon les révélations poignantes d’un journaliste présent sur le terrain en Côte d’Ivoire, le pays hôte de l’événement, des actes d’hostilité inexcusables ont été dirigés vers l’équipe sud-africaine. Micky Jnr, le journaliste, partage les dessous d’une scène troublante qui s’est déroulée dans le sillage de la victoire sud-africaine. « Un membre de l’équipe sud-africaine m’a confié hier, de manière officieuse, que des journalistes marocains lui avaient craché dessus après la victoire », révèle-t-il.
Ce récit s’assombrit encore plus lorsque Micky Jnr relate un autre incident accablant. « Il y a un espace mis à disposition du reste de l’équipe de l’Afrique du Sud qui ne peut pas s’asseoir sur le banc pendant les matchs et cet espace est tout simplement proche des journalistes », explique-t-il. Et dans cette proximité, l’animosité s’est manifestée de manière flagrante. « Aussi, dans la zone mixte, cette fois-ci c’est clair pour moi car j’étais là, un journaliste marocain (une dame en particulier) a également insulté le vidéaste de l’équipe sud-africaine et l’a décrit comme « une chose moche » lorsqu’il est venu prendre une vidéo », ajoute-t-il.
La gravité de ces incidents ne peut être sous-estimée. Au-delà de la simple rivalité sportive, de tels actes de mépris et de haine sont contraires aux valeurs de respect et de fair-play qui devraient être au cœur de chaque événement sportif. Micky Jnr souligne avec justesse la nécessité de mettre fin à de telles pratiques toxiques : « Je ne suis pas fan de rapporter des trucs comme ça mais c’est vraiment dommage et un jour, ça pourrait arriver à n’importe qui et donc, il faut que ça arrête ! Peu importe ce qui se passe après un match, nous sommes un seul peuple ».
Le Maroc confronté à des tensions extra sportives
Ces incidents ne doivent pas être simplement condamnés, mais également utilisés comme un appel à l’action pour promouvoir la tolérance, le respect et la compréhension mutuelle au sein de la communauté sportive mondiale. Pourtant, Romain Saïss, le capitaine du Maroc, avait bien montré l’exemple au sortir du match face à la RDC.
La confrontation entre le Maroc et la RDC s’était alors conclue par un match nul (1-1). Cependant, la fin houleuse du match, marquée par de violentes altercations, a entaché l’événement et a profondément affecté certaines personnes sur les réseaux sociaux. De nombreux messages empreints de haine et de racisme visaient Chancel Mbemba et Walid Regragui.
Sur son compte Instagram, Romain Saiss avait dès lors choisi de briser le silence afin d’apaiser la situation. « Le football demeure un sport, avec son lot de tension, d’adrénaline, et ainsi de suite. Ce qui se passe sur le terrain doit y rester ; nous commettons tous des erreurs sous la pression et dans le cadre d’une grande compétition. Cependant, il ne faut pas tout confondre et laisser place à une vague de haine des deux côtés. Nous sommes tous fiers de représenter l’Afrique, fiers d’être Africains, peu importe nos origines. Ne nous divisons pas pour des futilités ; il s’agit seulement de football. Restons unis pour présenter le meilleur de nous-mêmes lors de cette CAN et pour mettre en avant la fraternité qui unit notre continent. Africa United », soulignait-il.
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