Difficile, difficile d’être le patron du football africain, Président la CAF, Patrice Motsepe ne dira pas le contraire. Ce dernier est au cœur d’une très grosse polémique. La raison ? Son ancienne équipe, les Mamelodi Sundowns, est pointé du doigt et lui avec. Tout s’est passé lors du match face aux Young Africans en Ligue des champions CAF.
La déception est grande pour les Young Africans. Éliminé aux tirs au but à Pretoria après un match nul et vierge sur l’ensemble des deux confrontations, « Yanga » aurait peut-être pu l’emporter si le but de Stéphane Aziz Ki, Burkinabè, à l’heure de jeu, n’avait pas été invalidé par l’arbitre mauritanien Dahane Beida alors que le ballon semblait avoir franchi la ligne.
Les Young Africans interpellent la CAF
Le coup de sifflet final a été d’autant plus choquant pour les Salamites qu’il n’a pas pris la peine de consulter l’action sur l’écran de la VAR. Le jour suivant l’incident, le leader de la Ligi Kuu Bara a déposé une plainte auprès de la CAF pour match truqué. « Nous, soussignés représentants du Young Africans Sports Club, soumettons cette contestation conformément à la règle XVI du Règlement de la Ligue des champions de la CAF, tel qu’amendé de temps à autre », commence le club tanzanien.
« Le recours concerne une éventuelle erreur administrative et un incident de match truqué lors du match de quart de finale entre les Mamelodi Sundowns et le Young Africans Sports Club (Yanga) disputé le 5 avril 2024 au stade Tshwane-Loftus Versfeld à Pretoria, en Afrique du Sud« , peut-on lire dans le courrier adressé à l’instance. Yanga estime en effet avoir été lésé par un arbitrage décrit comme partial.
[totalpoll id= »794558″]« Nous alléguons que les actions susmentionnées de l’équipe arbitrale indiquent une tentative délibérée d’influencer l’issue du match en faveur des Mamelodi Sundowns, constituant un cas grave de match truqué. Ceci est encore renforcé par l’utilisation sélective du VAR, se concentrant principalement sur les fautes commises par le Young Africans Sports Club (Yanga) pour d’éventuels cartons rouges, tout en ignorant une opportunité légitime de marquer un but« , ont-ils développé.
Le président de la CAF en très mauvaise posture
Face à ces accusations, les dirigeants demandent une « enquête approfondie sur cette affaire par la Confédération africaine de football (CAF) afin de découvrir toute preuve d’erreur administrative ou de matchs truqués ». En conclusion de cette enquête, ils demandent la disqualification des Mamelodi Sundowns, ce qui entraînerait la qualification automatique des Young Africans « en vertu de la règle XVI du Règlement de la Ligue des Champions de la CAF, tel que modifié de temps à autre ».
Cette controverse met un homme dans une position particulièrement délicate : le président de la CAF, Patrice Motsepe, qui est également propriétaire du club de Mamelodi Sundowns. Ce potentiel conflit d’intérêts, généré par l’exercice de ces deux fonctions, suscite des soupçons, même si la présidence du club a été confiée au fils du milliardaire. Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF), a été vivement critiqué par les passionnés de football en Afrique.
La raison en est que le dirigeant de l’instance continentale du football est accusé d’avoir utilisé son influence pour favoriser les intérêts du club dont il est actuellement le président d’honneur, à savoir le Mamelodi Sundowns. Le but injustement refusé au club tanzanien, les Young Africans, lors de la demi-finale de la Ligue des champions 2023-2024, a été clairement perçu comme la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ce conflit d’intérêts, soulignant le fait que le président de la CAF soit également à la tête d’un club participant à la compétition phare du continent africain.
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