En Algérie, après une élimination décevante de l’équipe nationale algérienne lors de la CAN 2023, les regards se tournent déjà vers l’avenir. Parmi les noms qui circulent pour prendre les rênes de l’équipe nationale après la démission de Djamel Belmadi, celui de Habib Beye, entraîneur du Red Star, émerge avec force.
Habib Beye, ancien international sénégalais respecté, s’est forgé une réputation solide en tant qu’entraîneur, notamment grâce à son travail remarquable à la tête du Red Star. Les performances de son équipe ont attiré l’attention au-delà des frontières françaises, et désormais, c’est l’Algérie qui se tourne vers lui pour insuffler un nouvel élan à son équipe nationale.
L’Algérie se cherche un coach après sa CAN 2023 ratée
La décision de Djamel Belmadi de quitter son poste après la désillusion de la CAN 2023 a ouvert la voie à une recherche minutieuse du prochain sélectionneur. Parmi les noms envisagés, celui de Habib Beye semble figurer en bonne place. Des médias algériens ont relayé l’intérêt porté par la Fédération algérienne de football à l’égard de Beye, soulignant son profil comme l’un des sérieux prétendants à cette prestigieuse fonction.
Cependant, malgré cette reconnaissance médiatique, tous les observateurs ne semblent pas être unanimes sur le choix de Habib Beye. Si certains médias comme Infosports rapportent son implication potentielle dans le processus de sélection, d’autres, comme DZfoot, ont publié une liste de candidats où son nom n’apparaît pas. Des noms prestigieux tels que Lopetegui, Hervé Renard, Zidane et Sampaoli sont également évoqués dans cette liste, témoignant de la diversité des profils envisagés.
Cette incertitude quant au choix du prochain entraîneur de l’équipe nationale algérienne ajoute une touche de suspense à l’issue de cette période de transition. Les supporters des Fennecs attendent avec impatience de connaître le nom de celui qui dirigera leur équipe vers de nouveaux sommets sur la scène internationale.
Djamel Belmadi out de la CAN 2023, et après ?
En attendant, Habib Beye continue de se concentrer sur ses responsabilités actuelles avec le Red Star, mais il est indéniable que son nom résonne désormais au-delà des frontières françaises, porteur d’un potentiel qui pourrait bien façonner l’avenir du football en Afrique. L’affaire est à suivre de près, car le destin de l’équipe nationale algérienne semble entre les mains d’un homme dont la réputation n’est plus à faire.
L’Algérie, de son côté, n’est pas encore totalement séparée de Djamel Belmadi. Après une collaboration de six ans, Djamel Belmadi a quitté son poste de sélectionneur de l’Algérie, suite à un accord mutuel avec la Fédération Algérienne de Football (FAF), tel qu’annoncé mercredi par le président de l’instance, Walid Sadi.
Toutefois, les derniers détails concernant cette séparation restent à régler, notamment la question de l’indemnité de départ, révélée par le journaliste Hafid Derradji. D’après les informations du média El Heddaf, une réunion supplémentaire entre les deux parties s’est tenue au siège de la FAF, à Dely Ibrahim, une fois de retour à Alger, pour discuter des aspects financiers.
Alors que le staff de Djamel Belmadi avait accepté les termes convenus la veille, le principal intéressé aurait refusé l’offre ! Le vainqueur de la CAN 2019 réclame bien plus que les deux mois de salaire initialement proposés et exige une indemnité équivalant à la totalité du salaire qu’il aurait dû percevoir jusqu’à la fin de son contrat en 2026, soit une somme de 1,2 million d’euros.
Sans surprise, Sadi a opposé une fin de non-recevoir, car il cherche actuellement à économiser pour engager un nouvel entraîneur de renommée internationale. Les négociations sont donc dans l’impasse. Djamel Belmadi a demandé un délai de réflexion pour envisager une éventuelle révision à la baisse de ses exigences.
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